Qui suis-je ?

Ma photo
Comédien (entre autres, chez J-L Hourdin, M. Dieuaide, M. Yendt, M. Maréchal, J. Cattino), Michel Bellier est aussi auteur de théâtre. Boursier (CNL, Beaumarchais), en résidence (La Chartreuse, Éclats de Scène, Théâtre d'O-Montpellier, TDG-Grasse, CEDWB-Mariemont, Belgique), il saute de murmures en épopées, de commandes en projets persos. Du court, du long, des objets théâtraux pas tout à fait identifiés, faits pour la bouche, les oreilles et le corps tout entier. Des éditées (Lansman, L’Act Mem) ou de simples feux n’ayant lui que le temps de la représentation. Il anime stages et ateliers d’écriture. En milieu scolaire, pour les enseignants, pour des populations “spécifiques”(Prisons, Hôpitaux psychiatriques). Titulaire du Diplôme d’État pour l’Enseignement du Théâtre. Passager clandestin sur les musiques des autres, il se glisse à bord d’univers divers et en décore l’intérieur de ses mots à lui. Il est parolier pour Samarabalouf, Zenone, Lafontaine. Il aime l’écriture qui se parle, les mots qui se chantent, et déteste les vérités qui se hurlent. Il écrit des mots au fil de l’oral. Car les mots, c’est fait pour le bouche à oreille, pour voyager à dos d’homme et de femme.

jeudi 8 mars 2012

Avant dernier jour à la Marelle. Le soir est tombé depuis longtemps. Toujours ici, ce calme particulier. Métallique. Électrique. Quand on se promène le long des voies, on entend, de temps en temps, un bruit perché là-haut dans les câbles électriques. Une secousse nerveuse, une impatience de milliers de volts. Qui s'énerve là-haut dans le noir au-delà des réverbères oranges.
Les trains ont pris leur  rythme de nuit. Les locos de service sillonnent les voies. Tout semble plus espacé. Tout se fait avec un peu moins de conviction semble-t-il...C'est, sans doute, la fatigue de la journée. Les fenêtres du salon dominent l'esplanade. Souvenons-nous que c'est l'ancienne maison du patron du temps où La Friche était l'usine Seita. La vue est dégagée. Rien ne devait pouvoir lui échapper. Une pause trop longue, un attroupement...Il avait tout sous les yeux le patron. De son salon. Un calme incroyable. La Belle de Mai somnole...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire